Serveur Apache HTTP Version 2.2
Description: | Fonctionnalités de base du serveur HTTP Apache disponibles en toutes circonstances |
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Statut: | Core |
Description: | Permet d'optimiser la configuration d'un socket pour l'écoute d'un protocole |
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Syntaxe: | AcceptFilter protocole filtre
d'acceptation |
Contexte: | configuration du serveur |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible avec Apache version 2.1.5 et supérieures |
Cette directive permet d'effectuer une optimisation du socket
d'écoute d'un type de protocole en fonction du système
d'exploitation. Le but premier est de faire en sorte que le noyau
n'envoie pas de socket au processus du serveur jusqu'à ce que
des données soient reçues, ou qu'une requête HTTP complète soit mise
en tampon. Seuls les Filtres d'acceptation de FreeBSD et le filtre plus
primitif TCP_DEFER_ACCEPT
sous Linux sont actuellement
supportés.
Sous FreeBSD, les valeurs par défaut sont :
AcceptFilter http httpready
AcceptFilter https dataready
Le filtre d'acceptation httpready
met en tampon des
requêtes HTTP entières au niveau du noyau. Quand une requête
entière a été reçue, le noyau l'envoie au serveur. Voir la page de
manuel de accf_http(9) pour plus de détails. Comme les requêtes
HTTPS sont chiffrées, celles-ci n'autorisent que le filtre accf_data(9).
Sous Linux, les valeurs par défaut sont :
AcceptFilter http data
AcceptFilter https data
Le filtre TCP_DEFER_ACCEPT
de Linux ne supporte pas
la mise en tampon des requêtes http. Toute valeur autre que
none
active le filtre TCP_DEFER_ACCEPT
pour ce protocole. Pour plus de détails, voir la page de
manuel Linux de tcp(7).
L'utilisation de la valeur none
comme argument
désactive tout filtre d'acceptation pour ce protocole. Elle peut
être utile dans le cas d'un protocole pour lequel un serveur doit
d'abord envoyer des données, comme nntp
:
AcceptFilter nntp none
Protocol
Description: | Les ressources acceptent des informations sous forme d'un nom de chemin en fin de requête. |
---|---|
Syntaxe: | AcceptPathInfo On|Off|Default |
Défaut: | AcceptPathInfo Default |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible avec Apache version 2.0.30 et supérieures |
Cette directive permet de définir si les requêtes contenant des
informations sous forme d'un nom de chemin suivant le nom d'un
fichier réel (ou un fichier qui n'existe pas dans un répertoire qui
existe) doivent être acceptées ou rejetées. Les scripts peuvent
accéder à cette information via la variable d'environnement
PATH_INFO
.
Supposons par exemple que /test/
pointe vers un
répertoire qui ne contient que le fichier here.html
.
Les requêtes pour /test/here.html/more
et
/test/nothere.html/more
vont affecter la valeur
/more
à la variable d'environnement
PATH_INFO
.
L'argument de la directive AcceptPathInfo
possède trois valeurs possibles :
Off
/test/here.html/more
dans l'exemple ci-dessus
renverra une erreur "404 NOT FOUND".On
/test/here.html/more
, la requête
sera acceptée si /test/here.html
correspond à un nom de
fichier valide.Default
PATH_INFO
. Les gestionnaires qui
servent des scripts, commecgi-script et isapi-handler, acceptent en général par
défaut les requêtes avec PATH_INFO
.Le but premier de la directive AcceptPathInfo
est de
vous permettre de remplacer le choix du gestionnaire d'accepter ou
de rejeter PATH_INFO
. Ce remplacement est nécessaire
par exemple, lorsque vous utilisez un filtre, comme INCLUDES, pour générer un contenu basé
sur PATH_INFO
. Le gestionnaire de base va en général
rejeter la requête, et vous pouvez utiliser la configuration
suivante pour utiliser un tel script :
<Files "mes-chemins.shtml">
Options +Includes
SetOutputFilter INCLUDES
AcceptPathInfo On
</Files>
Description: | Nom du fichier de configuration distribué |
---|---|
Syntaxe: | AccessFileName nom-du-fichier
[nom-du-fichier] ... |
Défaut: | AccessFileName .htaccess |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Au cours du traitement d'une requête, le serveur recherche le premier fichier de configuration existant à partir de la liste de noms dans chaque répertoire composant le chemin du document, à partir du moment où les fichiers de configuration distribués sont activés pour ce répertoire. Par exemple :
AccessFileName .acl
avant de renvoyer le document
/usr/local/web/index.html
, le serveur va rechercher les
fichiers /.acl
, /usr/.acl
,
/usr/local/.acl
et /usr/local/web/.acl
pour y lire d'éventuelles directives, à moins quelles n'aient été
désactivées avec
<Directory />
AllowOverride None
</Directory>
Description: | Paramètre jeu de caractères par défaut à ajouter quand le
type de contenu d'une réponse est text/plain ou
text/html |
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Syntaxe: | AddDefaultCharset On|Off|jeu de caractères |
Défaut: | AddDefaultCharset Off |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive spécifie une valeur par défaut pour le paramètre
jeu de caractères du type de média (le nom d'un codage de
caractères) à ajouter à une réponse, si et seulement si le type de
contenu de la réponse est soit text/plain
, soit
text/html
. Ceci va remplacer
tout jeu de caractères spécifié dans le corps de la réponse via un
élément META
, bien que cet effet dépende en fait
souvent de la configuration du client de l'utilisateur. La
définition de AddDefaultCharset Off
désactive cette
fonctionnalité. AddDefaultCharset On
ajoute un jeu de
caractères par défaut de iso-8859-1
. Toute autre valeur
peut être définie via le paramètre jeu de caractères, qui
doit appartenir à la liste des valeurs de
jeux de caractères enregistrés par l'IANA à utiliser dans les
types de média MIME.
Par exemple :
AddDefaultCharset utf-8
La directive AddDefaultCharset
ne doit
être utilisée que lorsque toutes les ressources textes auxquelles
elle s'applique possèdent le jeu de caractère spécifié, et qu'il est
trop contraignant de définir leur jeu de caractères
individuellement. Un exemple de ce type est l'ajout du paramètre jeu
de caractères aux ressources comportant un contenu généré, comme les
scripts CGI hérités qui peuvent être vulnérables à des attaques de
type cross-site scripting à cause des données utilisateurs incluses
dans leur sortie. Notez cependant qu'une meilleur solution consiste
à corriger (ou supprimer) ces scripts, car la définition d'un jeu de
caractères par défaut ne protège pas les utilisateurs qui ont activé
la fonctionnalité "Détection automatique de l'encodage des
caractères" dans leur navigateur.
Description: | assigne un filtre en sortie pour un type MIME particulier |
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Syntaxe: | AddOutputFilterByType filtre[;filtre...]
type MIME [type MIME] ... |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible dans Apache version 2.0.33 et supérieures ; obsolète depuis les versions 2.1 |
Cette directive active un filtre en sortie particulier pour une
requête en fonction du type MIME de la réponse.
Suite à certains problèmes évoqués plus loin, cette directive a été
abandonnée. Le même résultat peut être obtenu à l'aide du module
mod_filter
.
L'exemple suivant active le filtre DEFLATE
qui est
fourni par le module mod_deflate
. Il va compresser
toute sortie dont le type MIME est text/html
ou
text/plain
avant de l'envoyer au client.
AddOutputFilterByType DEFLATE text/html text/plain
Si vous voulez assigner plusieurs filtres au contenu, leurs noms
doivent être séparés par des points-virgules. On peut aussi utiliser
une directive AddOutputFilterByType
pour
chacun des filtres à assigner.
La configuration ci-dessous impose le traitement de toute sortie
de script dont le type MIME est text/html
en premier
lieu par le filtre INCLUDES
, puis par le filtre
DEFLATE
.
<Location /cgi-bin/>
Options Includes
AddOutputFilterByType INCLUDES;DEFLATE text/html
</Location>
L'activation de filtres par la directive
AddOutputFilterByType
peut partiellement
échouer, ou même complètement dans certains cas. Par exemple,
aucun filtre n'est appliqué si le type MIME
n'a pas pu être déterminé et est dans ce cas défini par la
directive DefaultType
, même
si la directive DefaultType
a
la même valeur.
Cependant, si vous voulez vous assurer que les filtres seront
appliqués, assignez explicitement le type de contenu à une
ressource, par exemple à l'aide d'une directive AddType
ou ForceType
. Il est aussi recommandé de
définir le type de contenu dans un script CGI (non-nph).
Description: | Détermine si les séparateurs de chemin encodés sont autorisés à transiter dans les URLs tel quel |
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Syntaxe: | AllowEncodedSlashes On|Off|NoDecode |
Défaut: | AllowEncodedSlashes Off |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible dans Apache version 2.0.46 et ultérieures. L'option NoDecode est disponible depuis la version 2.2.18. |
La directive AllowEncodedSlashes
permet
l'utilisation des URLs contenant des séparateurs de chemin
encodés dans la partie chemin
(%2F
pour /
et même %5C
pour
\
sur les systèmes concernés).
Avec la valeur par défaut, Off
, de telles URLs sont
refusées et provoquent le renvoi d'une erreur 404 (Not found).
Avec la valeur On
, ces URLs sont acceptées, et les
slashes encodés sont décodés comme tout autre caractère codé.
Avec la valeur NoDecode
, ces URLs sont acceptées,
mais les slashes codés ne sont pas décodés et laissés dans leur état
codé.
Définir AllowEncodedSlashes
à
On
est surtout utile en association avec
PATH_INFO
.
Si le codage des slashes dans la partie chemin est nécessaire,
l'utilisation de l'option NoDecode
est fortement
recommandée par mesure de sécurité. Permettre le décodage des
slashes pourrait éventuellement induire l'autorisation de chemins
non sûrs.
Description: | Types de directives autorisées dans les fichiers
.htaccess |
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Syntaxe: | AllowOverride All|None|type directive
[type directive] ... |
Défaut: | AllowOverride All |
Contexte: | répertoire |
Statut: | Core |
Module: | core |
Lorsque le serveur trouve un fichier .htaccess
(dont
le nom est défini par la directive AccessFileName
), il doit savoir lesquelles
des directives placées dans ce fichier sont autorisées à modifier la
configuration préexistante.
AllowOverride
ne peut être
utilisée que dans les sections <Directory>
définies sans expressions
rationnelles, et non dans les sections <Location>
, <DirectoryMatch>
ou
<Files>
.
Lorsque cette directive est définie à None
, les
fichiers .htaccess sont totalement
ignorés. Dans ce cas, le serveur n'essaiera même pas de lire les
fichiers .htaccess
du système de fichiers.
Lorsque cette directive est définie à All
, toute
directive valable dans le Contexte .htaccess sera
autorisée dans les fichiers .htaccess
.
L'argument type directive peut contenir les groupements de directives suivants :
AuthDBMGroupFile
,
AuthDBMUserFile
,
AuthGroupFile
,
AuthName
,
AuthType
, AuthUserFile
, Require
, etc.).DefaultType
, ErrorDocument
, ForceType
, LanguagePriority
,
SetHandler
, SetInputFilter
, SetOutputFilter
, et directives du
module mod_mime
Add* et Remove*,
etc...), des metadonnées des documents (Header
, RequestHeader
, SetEnvIf
, SetEnvIfNoCase
, BrowserMatch
, CookieExpires
, CookieDomain
, CookieStyle
, CookieTracking
, CookieName
), des directives du
module mod_rewrite
(RewriteEngine
, RewriteOptions
, RewriteBase
, RewriteCond
, RewriteRule
) et de la directive
Action
du module
mod_actions
.
AddDescription
,
AddIcon
, AddIconByEncoding
,
AddIconByType
,
DefaultIcon
, DirectoryIndex
, FancyIndexing
,
HeaderName
, IndexIgnore
, IndexOptions
, ReadmeName
,
etc...).Allow
, Deny
et Order
).Options
et XBitHack
). "Options" doit être
suivi d'un signe "égal", puis d'une liste d'options séparées par des
virgules (pas d'espaces) ; ces options doivent être définies à
l'aide de la commande Options
.
Bien que la liste des options disponibles dans les fichiers
.htaccess puisse être limitée par cette directive, tant qu'un
directive Options
est
autorisée, toute autre option héritée peut être désactivée en
utilisant la syntaxe non-relative. En d'autres termes, ce
mécanisme ne peut pas forcer une option spécifique à rester
activée tout en permettant à toute autre option d'être
activée.
Exemple :
AllowOverride AuthConfig Indexes
Dans l'exemple ci-dessus, toutes les directives qui ne font
partie ni du groupe AuthConfig
, ni du groupe
Indexes
, provoquent une "internal
server error".
Pour des raisons de sécurité et de performances, n'affectez
pas à AllowOverride
une autre valeur que
None
dans votre bloc <Directory />
.
Configurez plutôt le bloc <Directory>
qui
concerne le répertoire dans lequel vous voulez placer votre fichier
.htaccess
(ou créez-le s'il n'existe pas).
Description: | Identificateur d'autorisation à utiliser pour l'authentification HTTP |
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Syntaxe: | AuthName domaine d'authentification |
Contexte: | répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | AuthConfig |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive permet de définir l'identificateur d'autorisation
pour un répertoire. Cet identificateur est fourni au client afin que
ce dernier sache quels nom d'utilisateur et mot de passe envoyer.
AuthName
n'accepte qu'un seul argument ; si
l'identificateur contient des espaces, il doit être entouré
d'apostrophes. Il doit être associé à des directives AuthType
et Require
, ainsi qu'à des directives telles
que AuthUserFile
et
AuthGroupFile
pour pouvoir fonctionner.
Par exemple :
AuthName "Top Secret"
La chaîne de caractères définie par la directive
AuthName
correspond à celle que la plupart des
navigateurs vont fournir dans la boîte de dialogue de saisie du mot
de passe.
Description: | Le type d'authentification de l'utilisateur |
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Syntaxe: | AuthType Basic|Digest |
Contexte: | répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | AuthConfig |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive permet de définir le type d'authentification de
l'utilisateur pour un répertoire. Les types d'authentification
disponibles sont Basic
(implémenté par
mod_auth_basic
), et Digest
(implémenté
par mod_auth_digest
).
Pour que l'authentification fonctionne, vous devez aussi définir
les directives AuthName
et Require
.
En outre, le serveur doit avoir à sa disposition un module
fournisseur d'authentification tel que
mod_authn_file
et un module d'autorisation tel que
mod_authz_user
.
Description: | Technique permettant de localiser l'interpréteur des scripts CGI |
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Syntaxe: | CGIMapExtension chemin CGI .extension |
Contexte: | répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | NetWare uniquement |
Cette directive permet de contrôler la manière dont Apache trouve
l'interpréteur servant à exécuter les scripts CGI. Par exemple, avec
la définition CGIMapExtension sys:\foo.nlm .foo
, tous
les fichiers scripts CGI possédant une extension .foo
seront passés à l'interpréteur FOO.
Description: | Active la génération d'un en-tête Content-MD5
dans la réponse HTTP |
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Syntaxe: | ContentDigest On|Off |
Défaut: | ContentDigest Off |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | Options |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive active la génération d'un en-tête
Content-MD5
selon les définitions des RFC 1864 et
2616.
MD5 est un algorithme permettant de générer un condensé (parfois appelé "empreinte") à partir de données d'une taille aléatoire ; le degré de précision est tel que la moindre altération des données d'origine entraîne une altération de l'empreinte.
L'en-tête Content-MD5
permet de vérifier
l'intégrité de la réponse HTTP dans son ensemble. Un serveur mandataire
ou un client peut utiliser cet en-tête pour rechercher une
éventuelle modification accidentelle de la réponse au cours de sa
transmission. Exemple d'en-tête :
Content-MD5: AuLb7Dp1rqtRtxz2m9kRpA==
Notez que des problèmes de performances peuvent affecter votre serveur, car l'empreinte est générée pour chaque requête (il n'y a pas de mise en cache).
L'en-tête Content-MD5
n'est envoyé qu'avec les
documents servis par le module core
, à l'exclusion
de tout autre module. Ainsi, les documents SSI, les sorties de
scripts CGI, et les réponses à des requêtes partielles (byte range)
ne comportent pas cet en-tête.
Description: | Type de contenu MIME qui sera envoyé par défaut si le serveur ne peut le déterminer d'aucune manière |
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Syntaxe: | DefaultType type MIME|none |
Défaut: | DefaultType text/plain |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | L'argument none est disponible dans les
versions d'Apache 2.2.7 et supérieures |
Il peut arriver que le serveur doive servir un document dont il ne peut pas déterminer le type à partir de sa table de types MIME.
Le serveur DEVRAIT fournir au client le type de contenu du
document. Si le serveur n'est pas capable de le déterminer par la
voie normale, il fournira le type défini par la directive
DefaultType
. Par exemple :
DefaultType image/gif
conviendra pour un répertoire contenant de nombreuses images GIF
dont le fichier ne comporte pas l'extension .gif
.
Dans les cas où ni le serveur, ni l'administrateur (ou un serveur mandataire) ne sont en mesure de déterminer le type du document, il est préférable de ne pas le mentionner, plutôt que de fournir de fausses informations. À cet effet, on utilise
DefaultType None
DefaultType None
n'est disponible que dans les
versions d'Apache 2.2.7 et supérieures.
Notez qu'à la différence de la directive ForceType
, cette directive ne définit que
le type MIME par défaut. Toute autre définition de type MIME, y
compris l'extension des noms de fichiers, susceptible de
permettre d'identifier le type de média l'emportera sur la valeur
par défaut.
Description: | Regroupe un ensemble de directives qui ne s'appliquent qu'au répertoire concerné du système de fichiers, à ses sous-répertoires, et à leur contenu. |
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Syntaxe: | <Directory chemin répertoire>
... </Directory> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Les balises <Directory>
et
</Directory>
permettent de regrouper un ensemble
de directives qui ne s'appliquent qu'au répertoire
précisé, à ses sous-répertoires, et aux fichiers situés dans ces
sous-répertoires. Toute directive
autorisée dans un contexte de répertoire peut être utilisée.
chemin répertoire est soit le chemin absolu d'un
répertoire, soit une chaîne de caractères avec caractères génériques
utilisant la comparaison Unix de style shell. Dans une chaîne de
caractères avec caractères génériques, ?
correspond à
un caractère quelconque, et *
à toute chaîne de
caractères. Les intervalles de caractères []
sont aussi
autorisés. Aucun caractère générique ne peut remplacer le caractère
`/', si bien que l'expression <Directory
/*/public_html>
ne conviendra pas pour le chemin
* /home/user/public_html
, alors que <Directory
/home/*/public_html>
conviendra. Exemple :
<Directory /usr/local/httpd/htdocs>
Options Indexes FollowSymLinks
</Directory>
Soyez prudent avec l'argument chemin répertoire : il
doit correspondre exactement au chemin du système de fichier
qu'Apache utilise pour accéder aux fichiers. Les directives
comprises dans une section <Directory>
ne
s'appliqueront pas aux fichiers du même répertoire auxquels on
aura accédé via un chemin différent, per exemple via un lien
symbolique.
Les Expressions rationnelles
peuvent aussi être utilisées en ajoutant le caractère
~
. Par exemple :
<Directory ~ "^/www/[0-9]{3}">
pourra correspondre à tout répertoire situé dans /www/ et dont le nom se compose de trois chiffres.
Si plusieurs sections <Directory>
(sans expression rationnelle)
correspondent au répertoire (ou à un de ses parents) qui contient le
document, les directives de la section <Directory>
dont le chemin est le plus
court sont appliquées en premier, en s'intercalant avec les
directives des fichiers .htaccess. Par
exemple, avec
<Directory />
AllowOverride None
</Directory>
<Directory /home>
AllowOverride FileInfo
</Directory>
l'accès au document /home/web/dir/doc.html
emprunte
le chemin suivant :
AllowOverride None
(qui désactive les fichiers .htaccess
).AllowOverride
FileInfo
(pour le répertoire /home
).FileInfo
qui se
trouverait dans d'éventuels fichiers /home/.htaccess
,
/home/web/.htaccess
ou
/home/web/dir/.htaccess
, dans cet ordre.Les directives associées aux répertoires sous forme d'expressions rationnelles ne sont prises en compte qu'une fois toutes les directives des sections sans expressions rationnelles appliquées. Alors, tous les répertoires avec expressions rationnelles sont testés selon l'ordre dans lequel ils apparaissent dans le fichier de configuration. Par exemple, avec
<Directory ~ "public_html/.*">
# ... directives here ...
</Directory>
la section avec expression rationnelle ne sera prise en compte
qu'après les sections <Directory>
sans expressions rationnelles
et les fichiers .htaccess
. Alors, l'expression
rationnelle conviendra pour /home/abc/public_html/abc
et la section <Directory>
correspondante s'appliquera.
Notez que pour Apache, la politique d'accès par défaut
dans les sections <Directory />
est Allow
from All
. Ceci signifie qu'Apache va servir tout fichier
correspondant à une URL. Il est recommandé de modifier cette
situation à l'aide d'un bloc du style
<Directory />
Order Deny,Allow
Deny from All
</Directory>
puis d'affiner la configuration pour les répertoires que vous voulez rendre accessibles. Voir la page Conseils à propos de la sécurité pour plus de détails.
Les sections directory se situent dans le fichier
httpd.conf
. Les directives <Directory>
ne peuvent pas être imbriquées
et ne sont pas autorisées dans les sections <Limit>
ou <LimitExcept>
.
Description: | Regroupe des directives qui s'appliquent à des répertoires du système de fichiers correspondant à une expression rationnelle et à leurs sous-répertoires |
---|---|
Syntaxe: | <DirectoryMatch regex>
... </DirectoryMatch> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Les balises <DirectoryMatch>
et </DirectoryMatch>
permettent de regrouper un
ensemble de directives qui ne s'appliqueront qu'au répertoire
précisé (et aux fichiers qu'il contient), comme pour la section <Directory>
. Cependant, le
répertoire est précisé sous la forme d'une expression rationnelle. Par exemple :
<DirectoryMatch "^/www/(.+/)?[0-9]{3}">
conviendrait pour les sous-répertoires de /www/
dont
le nom se compose de trois chiffres.
Cette directive ne tient pas compte du caractère de fin de ligne ($).
<Directory>
pour une description de la manière dont les expressions rationnelles
sont traitées en présence d'autres sections <Directory>
sans expressions rationnellesDescription: | Racine de l'arborescence des documents principale visible depuis Internet |
---|---|
Syntaxe: | DocumentRoot chemin répertoire |
Défaut: | DocumentRoot /usr/local/apache/htdocs |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive permet de définir le répertoire à partir duquel
httpd
va servir les fichiers. S'il ne correspond
pas à un Alias
, le chemin
de l'URL sera ajouté par le serveur à la racine des documents afin
de construire le chemin du document recherché. Exemple :
DocumentRoot /usr/web
un accès à http://www.my.host.com/index.html
se
réfère alors à /usr/web/index.html
. Si chemin
répertoire n'est pas un chemin absolu, il est considéré comme
relatif au chemin défini par la directive ServerRoot
.
Le répertoire défini par la directive
DocumentRoot
ne doit pas comporter de slash
terminal.
Description: | Utilise la projection en mémoire (Memory-Mapping) pour lire les fichiers pendant qu'ils sont servis |
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Syntaxe: | EnableMMAP On|Off |
Défaut: | EnableMMAP On |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive définit si httpd
peut utiliser
la projection en mémoire (Memory-Mapping) s'il doit lire le contenu
d'un fichier pendant qu'il est servi. Par défaut, lorsque le
traitement d'une requête requiert l'accès aux données contenues dans
un fichier -- par exemple, pour servir un fichier interprété par le
serveur à l'aide de mod_include
-- Apache projette
le fichier en mémoire si le système d'exploitation le permet.
Cette projection en mémoire induit parfois une amélioration des performances. Cependant, sur certains systèmes, il est préférable de désactiver la projection en mémoire afin d'éviter certains problèmes opérationnels :
httpd
.httpd
avec une erreur de segmentation.
Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de problème, il est préférable de désactiver la projection en mémoire des fichiers servis en spécifiant :
EnableMMAP Off
Pour les montages NFS, cette fonctionnalité peut être explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant :
<Directory "/chemin vers montage NFS">
EnableMMAP Off
</Directory>
Description: | Utilise le support sendfile du noyau pour servir les fichiers aux clients |
---|---|
Syntaxe: | EnableSendfile On|Off |
Défaut: | EnableSendfile On |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible dans les versions 2.0.44 et supérieures |
Cette directive définit si le programme httpd
peut utiliser le support sendfile du noyau pour transmettre le
contenu des fichiers aux clients. Par défaut, lorsque le traitement
d'une requête ne requiert pas l'accès aux données contenues dans un
fichier -- par exemple, pour la transmission d'un fichier statique
-- Apache utilise sendfile pour transmettre le contenu du fichier
sans même lire ce dernier, si le système d'exploitation le
permet.
Ce mécanisme sendfile évite la séparation des opérations de lecture et d'envoi, ainsi que les réservations de tampons. sur certains systèmes cependant, ou sous certains systèmes de fichiers, il est préférable de désactiver cette fonctionnalité afin d'éviter certains problèmes opérationnels :
DocumentRoot
(par exemple NFS ou SMB), le
noyau peut s'avérer incapable de servir un fichier de ce montage
réseau en passant par son propre cache.Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de problème, il est recommandé de désactiver cette fonctionnalité en spécifiant :
EnableSendfile Off
Pour les montages NFS ou SMB, cette fonctionnalité peut être explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant :
<Directory "/chemin vers montage réseau">
EnableSendfile Off
</Directory>
Veuillez noter que la configuration de la directive
EnableSendfile
dans un contexte de répertoire
ou de fichier .htaccess n'est pas supportée par
mod_disk_cache
. Le module ne prend en compte la
définition de EnableSendfile
que dans un
contexte global.
Description: | Document que le serveur renvoie au client en cas d'erreur |
---|---|
Syntaxe: | ErrorDocument code erreur document |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | La syntaxe des guillemets pour les messages textes est différente dans Apache 2.0 |
Apache peut traiter les problèmes et les erreurs de quatre manières,
La première option constitue le comportement par défaut; pour
choisir une des trois autres options, il faut configurer Apache à
l'aide de la directive ErrorDocument
, suivie
du code de la réponse HTTP et d'une URL ou d'un message. Apache
fournit parfois des informations supplémentaires à propos du
problème ou de l'erreur.
Les URLs peuvent commencer par un slash (/) pour les chemins web
locaux (relatifs au répertoire défini par la directive DocumentRoot
), ou se présenter sous la
forme d'une URL complète que le client pourra résoudre.
Alternativement, un message à afficher par le navigateur pourra être
fourni. Exemples :
ErrorDocument 500 http://foo.example.com/cgi-bin/tester
ErrorDocument 404 /cgi-bin/bad_urls.pl
ErrorDocument 401 /subscription_info.html
ErrorDocument 403 "Désolé, vous n'avez pas l'autorisation d'accès
aujourd'hui"
De plus, on peut spécifier la valeur spéciale default
pour indiquer l'utilisation d'un simple message d'Apache codé en
dur. Bien que non nécessaire dans des circonstances normales, la
spécification de la valeur default
va permettre de
rétablir l'utilisation du simple message d'Apache codé en dur pour
les configurations qui sans cela, hériteraient d'une directive
ErrorDocument
existante.
ErrorDocument 404 /cgi-bin/bad_urls.pl
<Directory /web/docs>
ErrorDocument 404 default
</Directory>
Notez que lorsque vous spécifiez une directive
ErrorDocument
pointant vers une URL distante
(c'est à dire tout ce qui commence par le préfixe http), Apache va
envoyer une redirection au client afin de lui indiquer où trouver le
document, même dans le cas où ce document se trouve sur le serveur
local. Ceci a de nombreuses conséquences dont la plus importante
réside dans le fait que le client ne recevra pas le code d'erreur
original, mais au contraire un code de statut de redirection. Ceci
peut en retour semer la confusion chez les robots web et divers
clients qui tentent de déterminer la validité d'une URL en examinant
le code de statut. De plus, si vous utilisez une URL distante avec
ErrorDocument 401
, le client ne saura pas qu'il doit
demander un mot de passe à l'utilisateur car il ne recevra pas le
code de statut 401. C'est pourquoi, si vous utilisez une
directive ErrorDocument 401
, elle devra faire référence
à un document par le biais d'un chemin local.
Microsoft Internet Explorer (MSIE) ignore par défaut les messages d'erreur générés par le serveur lorsqu'ils sont trop courts et remplacent ces propres messages d'erreur "amicaux". Le seuil de taille varie en fonction du type d'erreur, mais en général, si la taille de votre message d'erreur est supérieure à 512 octets, il y a peu de chances pour que MSIE l'occulte, et il sera affiché par ce dernier. Vous trouverez d'avantage d'informations dans l'article de la base de connaissances Microsoft Q294807.
Bien que la plupart des messages d'erreur internes originaux
puissent être remplacés, ceux-ci sont cependant conservés dans
certaines circonstances sans tenir compte de la définition de la
directive ErrorDocument
. En
particulier, en cas de détection d'une requête mal formée, le
processus de traitement normal des requêtes est immédiatement
interrompu, et un message d'erreur interne est renvoyé, ceci afin de
se prémunir contre les problèmes de sécurité liés aux requêtes mal
formées.
Si vous utilisez mod_proxy, il est en général préférable
d'activer ProxyErrorOverride
afin d'être en
mesure de produire des messages d'erreur personnalisés pour le
compte de votre serveur d'origine. Si vous n'activez pas
ProxyErrorOverride, Apache ne générera pas de messages d'erreur
personnalisés pour le contenu mandaté.
Avant la version 2.0, les messages étaient indiqués en les préfixant par un seul caractère guillemet isolé.
Description: | Définition du chemin du journal des erreurs |
---|---|
Syntaxe: | ErrorLog chemin fichier|syslog[:facility] |
Défaut: | ErrorLog logs/error_log (Unix) ErrorLog logs/error.log (Windows
et OS/2) |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive ErrorLog
permet de définir le
nom du fichier dans lequel le serveur va journaliser toutes les
erreurs qu'il rencontre. Si le chemin fichier n'est pas
absolu, il est considére comme relatif au chemin défini par la
directive ServerRoot
.
ErrorLog /var/log/httpd/error_log
Si le chemin fichier commence par une barre verticale
"|
", il est considéré comme une commande à lancer pour traiter la
journalisation de l'erreur.
ErrorLog "|/usr/local/bin/erreurs_httpd"
Voir les notes à propos des journaux redirigés pour plus de détails.
L'utilisation de syslog
à la place d'un nom de
fichier active la journalisation via syslogd(8) si le système le
supporte. Le dispositif syslog par défaut est local7
,
mais vous pouvez le modifier à l'aide de la syntaxe
syslog:facility
, où facility peut
être remplacé par un des noms habituellement documentés dans la page
de man syslog(1).
ErrorLog syslog:user
SECURITE : Voir le document conseils à propos de sécurité pour des détails sur les raisons pour lesquelles votre sécurité peut être compromise si le répertoire contenant les fichiers journaux présente des droits en écriture pour tout autre utilisateur que celui sous lequel le serveur est démarré.
Lors de la spécification d'un chemin de fichier sur les plates-formes non-Unix, on doit veiller à n'utiliser que des slashes (/), même si la plate-forme autorise l'utilisation des anti-slashes (\). Et d'une manière générale, il est recommandé de n'utiliser que des slashes (/) dans les fichiers de configuration.
Description: | Caractéristiques de fichier utilisés lors de la génération de l'en-tête de réponse HTTP ETag pour les fichiers statiques |
---|---|
Syntaxe: | FileETag composant ... |
Défaut: | FileETag INode MTime Size |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive FileETag
définit les
caractéristiques de fichier utilisées lors de la génération de
l'en-tête de réponse HTTP ETag
(entity tag) quand le
document est contenu dans un fichier statique (la valeur de
ETag
est utilisée dans le cadre de la gestion du cache pour préserver la
bande passante réseau). Dans les versions 1.3.22 et antérieures
d'Apache, la valeur de l'en-tête ETag
se composait
toujours de l'inode du fichier, de sa taille et de sa date
de dernière modification (mtime). La directive
FileETag
vous permet désormais de choisir
quelles caractéristiques du fichier vont être éventuellement
utilisées. Les mots-clés reconnus sont :
FileETag INode MTime
Size
ETag
ne sera inclus dans la réponseLes mots-clés INode
, MTime
, et
Size
peuvent être préfixés par +
ou
-
, ce qui permet de modifier les valeurs par défaut
héritées d'un niveau de configuration plus général. Tout mot-clé
apparaissant sans aucun préfixe annule entièrement et immédiatement
les configurations héritées.
Si la configuration d'un répertoire contient
FileETag INode MTime Size
, et si un de
ses sous-répertoires contient FileETag -INode
, la
configuration de ce sous-répertoire (qui sera propagée vers tout
sous-répertoire qui ne la supplante pas), sera équivalente à
FileETag MTime Size
.
mod_dav_fs
comme fournisseur de stockage.
mod_dav_fs
utilise
INode MTime Size
comme format fixe pour les
comparaisons de champs ETag
dans les requêtes
conditionnelles. Ces requêtes conditionnelles échoueront si le
format ETag
est modifié via la directive
FileETag
.
mod_include
, car l'entité de la réponse peut
changer sans modification de l'INode, du MTime, ou de la taille du
fichier statique contenant les directives SSI.
Description: | Contient des directives qui s'appliquent aux fichiers précisés |
---|---|
Syntaxe: | <Files nom fichier> ... </Files> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive <Files>
limite
la portée des directives qu'elle contient aux fichiers précisés.
Elle est comparable aux directives <Directory>
et <Location>
. Elle doit se terminer par une
balise </Files>
. Les directives contenues dans
cette section s'appliqueront à tout objet dont le nom de base (la
dernière partie du nom de fichier) correspond au fichier spécifié.
Les sections <Files>
sont
traitées selon l'ordre dans lequel elles apparaissent dans le
fichier de configuration, après les sections <Directory>
et la lecture des fichiers
.htaccess
, mais avant les sections <Location>
. Notez que les
sections <Files>
peuvent être
imbriquées dans les sections <Directory>
afin de restreindre la portion
du système de fichiers à laquelle ces dernières vont
s'appliquer.
L'argument filename peut contenir un nom de fichier
ou une chaîne de caractères avec caractères génériques, où
?
remplace un caractère, et *
toute chaîne
de caractères :
<Files "cat.html"> # Insérer ici les directives s'appliquant au fichier cat.html </Files> <Files "?at.*"> # Les directives insérées ici s'appliqueront aux fichiers cat.html, # bat.html, hat.php et ainsi de suite. </Files>
On peut aussi utiliser les Expressions rationnelles en ajoutant la
caractère ~
. Par exemple :
<Files ~ "\.(gif|jpe?g|png)$">
correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet.
Il est cependant préférable d'utiliser la directive <FilesMatch>
.
Notez qu'à la différence des sections <Directory>
et <Location>
, les sections <Files>
peuvent être utilisées dans les
fichiers .htaccess
. Ceci permet aux utilisateurs de
contrôler l'accès à leurs propres ressources, fichier par
fichier.
Description: | Contient des directives qui s'appliquent à des fichiers spécifiés sous la forme d'expressions rationnelles |
---|---|
Syntaxe: | <FilesMatch expression rationnelle> ...
</FilesMatch> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
La section <FilesMatch>
limite la portée des directives qu'elle contient aux fichiers
spécifiés, tout comme le ferait une section <Files>
. Mais elle accepte aussi les
expressions rationnelles. Par
exemple :
<FilesMatch "\.(gif|jpe?g|png)$">
correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet.
Description: | Force un type de contenu MIME pour les fichiers spécifiés |
---|---|
Syntaxe: | ForceType type MIME|None |
Contexte: | répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Intégré dans le coeur d'Apache depuis la version 2.0 |
Lorsqu'elle est placée dans un fichier .htaccess
ou
une section <Directory>
, <Location>
, ou <Files>
, cette directive force
l'identification du type MIME des fichiers spécifiés à la valeur de
l'argument type MIME. Par exemple, si vous possédez un
répertoire ne contenant que des fichiers GIF, et si vous ne voulez
pas leur ajouter l'extension .gif
, vous pouvez utiliser
:
ForceType image/gif
Notez qu'à la différence de DefaultType
, cette directive l'emporte sur
toute méthode d'attribution du type MIME, y compris les extensions
de nom de fichier, qui parviendrait à identifier le type de
médium.
Vous pouvez annuler toute autre définition
ForceType
en affectant la valeur
None
à l'argument type MIME :
# force le type MIME de tous les fichiers à image/gif:
<Location /images>
ForceType image/gif
</Location>
# mais utilise les méthodes classiques d'attribution du type MIME
# dans le sous-répertoire suivant :
<Location /images/mixed>
ForceType None
</Location>
Description: | Répertoire dans lequel écrire les données de profiling gmon.out. |
---|---|
Syntaxe: | GprofDir /tmp/gprof/|/tmp/gprof/% |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Lorsque le serveur a été compilé avec le support du profiling
gprof, la directive GprofDir
permet de
spécifier dans quel répertoire les fichiers gmon.out
doivent être écrits lorsque le processus s'arrête. Si l'argument se
termine par un caractère pourcentage ('%'), des sous-répertoires
sont créés pour chaque identifiant de processus.
Cette directive ne fonctionne actuellement qu'avec le MPM
prefork
.
Description: | Active la recherche DNS sur les adresses IP des clients |
---|---|
Syntaxe: | HostnameLookups On|Off|Double |
Défaut: | HostnameLookups Off |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive active la recherche DNS afin de pouvoir
journaliser les noms d'hôtes (et les passer aux programmes CGI et aux
inclusions SSI via la variable REMOTE_HOST
). La valeur
Double
déclenche une double recherche DNS inverse. En
d'autres termes, une fois la recherche inverse effectuée, on lance
une recherche directe sur le résultat de cette dernière. Au moins
une des adresses IP fournies par la recherche directe doit
correspondre à l'adresse originale (ce que l'on nomme
PARANOID
dans la terminologie "tcpwrappers").
Quelle que soit la configuration, lorsqu'on utilise
mod_authz_host
pour contrôler l'accès en fonction
du nom d'hôte, une double recherche DNS inverse est effectuée,
sécurité oblige. Notez cependant que le résultat de cette double
recherche n'est en général pas accessible, à moins que vous n'ayez
spécifié HostnameLookups Double
. Par exemple, si vous
n'avez spécifié que HostnameLookups On
, et si une
requête concerne un objet protégé par des restrictions en fonction
du nom d'hôte, quel que soit le résultat de la double recherche
inverse, les programmes CGI ne recevront que le résultat de la
recherche inverse simple dans la variable
REMOTE_HOST
.
La valeur par défaut est Off
afin de préserver le
traffic réseau des sites pour lesquels la recherche inverse n'est
pas vraiment nécessaire. Cette valeur par défaut est aussi bénéfique
pour les utilisateurs finaux car il n'ont ainsi pas à subir de temps
d'attente supplémentaires dus aux recherches DNS. Les sites
fortement chargés devraient laisser cette directive à
Off
, car les recherches DNS peuvent prendre des temps
très longs. Vous pouvez éventuellement utiliser hors ligne
l'utilitaire logresolve
, compilé par défaut dans
le sous-répertoire bin
de votre répertoire
d'installation, afin de déterminer les noms d'hôtes associés aux
adresses IP journalisées.
Description: | Contient des directives qui ne s'appliqueront que si un test retourne "vrai" au démarrage du serveur |
---|---|
Syntaxe: | <IfDefine [!]paramètre> ...
</IfDefine> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
La section <IfDefine
test>...</IfDefine>
permet de
conférer un caractère conditionnel à un ensemble de directives. Les
directives situées à l'intérieur d'une section <IfDefine>
ne s'appliquent que si
test est vrai. Si test est faux, tout ce qui
se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.
test peut se présenter sous deux formes :
!
nom paramètreDans le premier cas, les directives situées entre les balises de début et de fin ne s'appliqueront que si le paramètre nommé nom paramètre est défini. Le second format inverse le test, et dans ce cas, les directives ne s'appliqueront que si nom paramètre n'est pas défini.
La définition de l'argument nom paramètre
s'effectue au niveau de la ligne de commande
httpd
via le paramètre
-Dparamètre
au démarrage du serveur.
Les sections <IfDefine>
peuvent être imbriquées, ce qui permet de mettre en oeuvre un test
multi-paramètres simple. Exemple :
httpd -DReverseProxy -DUseCache -DMemCache ...
# httpd.conf
<IfDefine ReverseProxy>
LoadModule proxy_module modules/mod_proxy.so
LoadModule proxy_http_module modules/mod_proxy_http.so
<IfDefine UseCache>
LoadModule cache_module modules/mod_cache.so
<IfDefine MemCache>
LoadModule mem_cache_module modules/mod_mem_cache.so
</IfDefine>
<IfDefine !MemCache>
LoadModule disk_cache_module modules/mod_disk_cache.so
</IfDefine>
</IfDefine>
</IfDefine>
Description: | Contient des directives qui ne s'appliquent qu'en fonction de la présence ou de l'absence d'un module spécifique |
---|---|
Syntaxe: | <IfModule [!]fichier module|identificateur
module> ... </IfModule> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Les identificateurs de modules sont disponibles dans les versions 2.1 et supérieures. |
La section <IfModule
test>...</IfModule>
permet de conférer à
des directives un caractère conditionnel basé sur la présence d'un
module spécifique. Les directives situées dans une section
<IfModule>
ne s'appliquent que
si test est vrai. Si test est faux, tout ce
qui se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.
test peut se présenter sous deux formes :
Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de
début et de fin ne s'appliquent que si le module module
est présent -- soit compilé avec le binaire httpd, soit chargé
dynamiquement via la directive LoadModule
. Le second format inverse le test, et dans
ce cas, les directives ne s'appliquent que si module
n'est pas présent.
L'argument module peut contenir soit l'identificateur
du module, soit le nom du fichier source du module. Par exemple,
rewrite_module
est un identificateur et
mod_rewrite.c
le nom du fichier source
correspondant. Si un module comporte plusieurs fichiers sources,
utilisez le nom du fichier qui contient la chaîne de caractères
STANDARD20_MODULE_STUFF
.
Les sections <IfModule>
peuvent être imbriquées, ce qui permet d'implémenter des tests
multi-modules simples.
<IfModule>
.Description: | Inclut d'autres fichiers de configuration dans un des fichiers de configuration du serveur |
---|---|
Syntaxe: | Include chemin fichier|chemin
répertoire |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Utilisation des caractères génériques depuis la version 2.0.41, utilisation des caractères génériques pour les répertoires depuis la version 2.3.6 |
Cette directive permet l'inclusion d'autres fichiers de configuration dans un des fichiers de configuration du serveur.
On peut utiliser des caractères génériques de style Shell
(fnmatch()
) dans le nom du fichier ou la partie
répertoire pour inclure plusieurs fichiers en une
seule fois, selon leur ordre alphabétique. De plus, si la directive
Include
pointe vers un répertoire, Apache
inclura tous les fichiers de ce répertoire et de tous ces
sous-répertoires. L'inclusion de répertoires entiers est cependant
déconseillée, car il est fréquent d'oublier des fichiers
temporaires dans un répertoire, ce qui causerait une erreur
httpd
en cas d'inclusion. Nous vous recommandons
plutôt d'utiliser la syntaxe avec caractères génériques vue ci-dessous
pour inclure des fichiers dont le nom correspond à un modèle
particulier, comme *.conf par exemple.
Lorsqu'on utilise un caractère générique dans le nom de fichier
ou la partie répertoire du chemin, et si aucun fichier ou répertoire
ne correspond au modèle, la directive Include
sera silencieusement ignorée. Si
un nom de fichier ou un répertoire du chemin est spécifié sans
caractère générique, et si ce répertoire ou fichier n'existe pas, la
directive Include
échouera et
renverra un message d'erreur indiquant que le répertoire ou fichier
n'a pas pu être trouvé. Il
devient ainsi inutile de créer des fichiers fictifs destinés à
correspondre par défaut à un chemin contenant des caractères
génériques.
Le chemin fichier spécifié peut être soit un chemin absolu, soit
un chemin relatif au répertoire défini par la directive ServerRoot
.
Exemples :
Include /usr/local/apache2/conf/ssl.conf
Include /usr/local/apache2/conf/vhosts/*.conf
ou encore, avec des chemins relatifs au répertoire défini par la
directive ServerRoot
:
Include conf/ssl.conf
Include conf/vhosts/*.conf
Description: | Active les connexions HTTP persistantes |
---|---|
Syntaxe: | KeepAlive On|Off |
Défaut: | KeepAlive On |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
L'extension Keep-Alive de HTTP/1.0 et l'implémentation des
connexions persistantes dans HTTP/1.1 ont rendu possibles des
sessions HTTP de longue durée, ce qui permet de transmettre
plusieurs requêtes via la même connexion TCP. Dans certains cas, le
gain en rapidité pour des documents comportant de nombreuses images
peut atteindre 50%. Pour activer les connexions persistantes,
définissez KeepAlive On
.
Pour les clients HTTP/1.0, les connexions persistantes ne seront mises en oeuvre que si elles ont été spécialement demandées par un client. De plus, une connexion persistante avec un client HTTP/1.0 ne peut être utilisée que si la taille du contenu est connue d'avance. Ceci implique que les contenus dynamiques comme les sorties CGI, les pages SSI, et les listings de répertoires générés par le serveur n'utiliseront en général pas les connexions persistantes avec les clients HTTP/1.0. Avec les clients HTTP/1.1, les connexions persistantes sont utilisées par défaut, sauf instructions contraires. Si le client le demande, le transfert par tronçons de taille fixe (chunked encoding) sera utilisé afin de transmettre un contenu de longueur inconnue via une connexion persistante.
Lorsqu'un client utilise une connexion persistante, elle comptera pour une seule requête pour la directive MaxRequestsPerChild, quel que soit le nombre de requêtes transmises via cette connexion.
Description: | Durée pendant laquelle le serveur va attendre une requête avant de fermer une connexion persistante |
---|---|
Syntaxe: | KeepAliveTimeout secondes |
Défaut: | KeepAliveTimeout 5 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Le nombre de secondes pendant lesquelles Apache va attendre une
requête avant de fermer la connexion. La valeur du délai spécifiée
par la directive Timeout
s'applique dès qu'une requête a été reçue.
Donner une valeur trop élévée à
KeepAliveTimeout
peut induire des problèmes
de performances sur les serveurs fortement chargés. Plus le délai
est élévé, plus nombreux seront les processus serveur en attente de
requêtes de la part de clients inactifs.
Dans un contexte de serveur virtuel à base de nom, c'est le délai
du premier serveur virtuel défini (le serveur par défaut) parmi un
ensemble de directives NameVirtualHost
qui sera utilisé. Les
autres valeurs seront ignorées.
Description: | Restreint les contrôles d'accès que la section contient à certaines méthodes HTTP |
---|---|
Syntaxe: | <Limit méthode [méthode] ... > ...
</Limit> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
Les contrôles d'accès s'appliquent normalement à
toutes les méthodes d'accès, et c'est en général le
comportement souhaité. Dans le cas général, les directives
de contrôle d'accès n'ont pas à être placées dans une section
<Limit>
.
La directive <Limit>
a pour
but de limiter les effets des contrôles d'accès aux méthodes HTTP
spécifiées. Pour toutes les autres méthodes, les restrictions
d'accès contenues dans la section <Limit>
n'auront aucun
effet. L'exemple suivant n'applique les contrôles d'accès
qu'aux méthodes POST
, PUT
, et
DELETE
, en laissant les autres méthodes sans protection
:
<Limit POST PUT DELETE>
Require valid-user
</Limit>
La liste des noms de méthodes peut contenir une ou plusieurs
valeurs parmi les suivantes : GET
, POST
,
PUT
, DELETE
, CONNECT
,
OPTIONS
, PATCH
, PROPFIND
,
PROPPATCH
, MKCOL
, COPY
,
MOVE
, LOCK
, et UNLOCK
.
Le nom de méthode est sensible à la casse. Si la
valeur GET
est présente, les requêtes HEAD
seront aussi concernées. La méthode TRACE
ne peut pas
être limitée.
<LimitExcept>
doit toujours être préférée à
une section <Limit>
pour la restriction d'accès, car une
section <LimitExcept>
fournit une protection contre
les méthodes arbitraires.Description: | Applique les contrôles d'accès à toutes les méthodes HTTP, sauf celles qui sont spécifiées |
---|---|
Syntaxe: | <LimitExcept méthode [méthode] ... > ...
</LimitExcept> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
<LimitExcept>
et
</LimitExcept>
permettent de regrouper des
directives de contrôle d'accès qui s'appliqueront à toutes les
méthodes d'accès HTTP qui ne font pas partie de la
liste des arguments ; en d'autres termes, elles ont un comportement
opposé à celui de la section <Limit>
, et on peut les utiliser pour
contrôler aussi bien les méthodes standards que les méthodes non
standards ou non reconnues. Voir la documentation de la section
<Limit>
pour plus
de détails.
Par exemple :
<LimitExcept POST GET>
Require valid-user
</LimitExcept>
Description: | Détermine le nombre maximal de redirections internes et de sous-requêtes imbriquées |
---|---|
Syntaxe: | LimitInternalRecursion nombre [nombre] |
Défaut: | LimitInternalRecursion 10 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible à partir de la version 2.0.47 d'Apache |
Une redirection interne survient, par exemple, quand on utilise
la directive Action
qui
redirige en interne la requête d'origine vers un script CGI. Une
sous-requête est le mécanisme qu'utilise Apache pour déterminer ce
qui se passerait pour un URI s'il faisait l'objet d'une requête. Par
exemple, mod_dir
utilise les sous-requêtes pour
rechercher les fichiers listés dans la directive DirectoryIndex
.
La directive LimitInternalRecursion
permet
d'éviter un crash du serveur dû à un bouclage infini de redirections
internes ou de sous-requêtes. De tels bouclages sont dus en général
à des erreurs de configuration.
La directive accepte, comme arguments, deux limites qui sont évaluées à chaque requête. Le premier nombre est le nombre maximum de redirections internes qui peuvent se succéder. Le second nombre détermine la profondeur d'imbrication maximum des sous-requêtes. Si vous ne spécifiez qu'un seul nombre, il sera affecté aux deux limites.
LimitInternalRecursion 5
Description: | limite la taille maximale du corps de la requête HTTP envoyée par le client |
---|---|
Syntaxe: | LimitRequestBody octets |
Défaut: | LimitRequestBody 0 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive spécifie la taille maximale autorisée pour le corps d'une requête ; la valeur de l'argument octets va de 0 (pour une taille illimitée), à 2147483647 (2Go).
La directive LimitRequestBody
permet de
définir une limite pour la taille maximale autorisée du corps d'une
requête HTTP en tenant compte du contexte dans lequel la directive
a été placée (c'est à dire au niveau du serveur, d'un répertoire,
d'un fichier ou d'un chemin d'url). Si la requête du client dépasse
cette limite, le serveur répondra par un message d'erreur et ne
traitera pas la requête. La taille du corps d'une requête normale va
varier de manière importante en fonction de la nature de la
ressource et des méthodes autorisées pour cette dernière. Les
scripts CGI utilisent souvent le corps du message pour extraire les
informations d'un formulaire. Les implémentations de la méthode
PUT
nécessitent une valeur au moins aussi élevée que la
taille maximale des représentations que le serveur désire accepter
pour cette ressource.
L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.
Si par exemple, vous autorisez le chargement de fichiers vers une localisation particulière, et souhaitez limiter la taille des fichiers chargés à 100Ko, vous pouvez utiliser la directive suivante :
LimitRequestBody 102400
Description: | Limite le nombre de champs d'en-tête autorisés dans une requête HTTP |
---|---|
Syntaxe: | LimitRequestFields nombre |
Défaut: | LimitRequestFields 100 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
nombre est un entier de 0 (nombre de champs illimité)
à 32767. La valeur par défaut est définie à la compilation par la
constante DEFAULT_LIMIT_REQUEST_FIELDS
(100 selon la
distribution).
La directive LimitRequestFields
permet à
l'administrateur du serveur de modifier le nombre maximum de champs
d'en-tête autorisés dans une requête HTTP. Pour un serveur, cette
valeur doit être supérieure au nombre de champs qu'une requête
client normale peut contenir. Le nombre de champs d'en-tête d'une
requête qu'un client utilise dépasse rarement 20, mais ce nombre
peut varier selon les implémentations des clients, et souvent en
fonction des extensions que les utilisateurs configurent dans leurs
navigateurs pour supporter la négociation de contenu détaillée. Les
extensions HTTP optionnelles fonctionnent utilisent souvent les
champs d'en-tête des requêtes.
L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service. La valeur spécifiée doit être augmentée si les clients standards reçoivent une erreur du serveur indiquant que la requête comportait un nombre d'en-têtes trop important.
Par exemple :
LimitRequestFields 50
Dans le cas des serveurs virtuels par noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
premier de la liste) pour lequel la connexion correspondait à la
directive NameVirtualHost
.
Description: | Dédinit la taille maximale autorisée d'un en-tête de requête HTTP |
---|---|
Syntaxe: | LimitRequestFieldSize octets |
Défaut: | LimitRequestFieldSize 8190 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive permet de définir le nombre maximum d'octets autorisés dans un en-tête de requête HTTP.
La directive LimitRequestFieldSize
permet
à l'administrateur du serveur de définir la taille
maximale autorisée d'un en-tête de requête HTTP. Pour un serveur,
cette valeur doit être suffisamment grande pour contenir tout
en-tête d'une requête client normale. La taille d'un champ d'en-tête
de requête normal va varier selon les implémentations des clients,
et en fonction des extensions que les utilisateurs
configurent dans leurs navigateurs pour supporter la négociation de
contenu détaillée. Les en-têtes d'authentification SPNEGO peuvent
atteindre une taille de 12392 octets.
>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.
Par exemple ::
LimitRequestFieldSize 4094
Dans le cas des serveurs virtuels par noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
premier de la liste) pour lequel la connexion correspondait à la
directive NameVirtualHost
.
Description: | Définit la taille maximale d'une ligne de requête HTTP |
---|---|
Syntaxe: | LimitRequestLine octets |
Défaut: | LimitRequestLine 8190 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive permet de définir la taille maximale autorisée pour une ligne de requête HTTP en octets.
La directive LimitRequestLine
permet à
l'administrateur du serveur de définir la taille
maximale autorisée d'une ligne de requête HTTP client. Comme une
requête comporte une méthode HTTP, un URI, et une version de
protocole, la directive LimitRequestLine
impose une restriction sur la longueur maximale autorisée pour un
URI dans une requête au niveau du serveur. Pour un serveur, cette
valeur doit être suffisamment grande pour référencer les noms de
toutes ses ressources, y compris toutes informations pouvant être
ajoutées dans la partie requête d'une méthode GET
.
L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.
Par exemple :
LimitRequestLine 4094
Dans le cas des serveurs virtuels par noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
premier de la liste) pour lequel la connexion correspondait à la
directive NameVirtualHost
.
Description: | Définit la taille maximale du corps d'une requête au format XML |
---|---|
Syntaxe: | LimitXMLRequestBody octets |
Défaut: | LimitXMLRequestBody 1000000 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
Taille maximale (en octets) du corps d'une requête au format XML.
Une valeur de 0
signifie qu'aucune limite n'est
imposée.
Exemple :
LimitXMLRequestBody 0
Description: | N'applique les directives contenues qu'aux URLs spécifiées |
---|---|
Syntaxe: | <Location
chemin URL|URL> ... </Location> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive <Location>
limite la portée des directives contenues aux URLs définies par
l'argument URL. Elle est similaire à la directive <Directory>
, et marque le
début d'une section qui se termine par une directive
</Location>
. Les sections <Location>
sont traitées selon l'ordre dans
lequel elles apparaissent dans le fichier de configuration, mais
après les sections <Directory>
et la lecture des
fichiers .htaccess
, et après les sections <Files>
.
Les sections <Location>
agissent complètement en dehors du système de fichiers. Ceci a de
nombreuses conséquences. Parmi les plus importantes, on ne doit pas
utiliser les sections <Location>
pour contrôler l'accès aux répertoires du système de fichiers. Comme
plusieurs URLs peuvent correspondre au même répertoire du système de
fichiers, un tel contrôle d'accès pourrait être contourné.
Les directives que contient cette section seront appliquées aux requêtes si la partie chemin de l'URL satisfait à l'un au moins de ces critères :
Dans l'exemple ci-dessous, où aucun slash de fin n'est utilisé, les directives contenues dans la section s'appliqueront à /private1, /private1/ et /private1/file.txt, mais pas à /private1other.
<Location /private1>
...
De même, dans l'exemple ci-dessous, où l'on utilise un slash de fin, les directives contenues dans la section s'appliqueront à /private2/ et à /private2/file.txt, mais pas à /private2other.
<Location /private2/>
...
<Location>
Vous pouvez utiliser une section <Location>
pour appliquer des directives à
des contenus situés en dehors du système de fichiers. Pour les
contenus situés à l'intérieur du système de fichiers, utilisez
plutôt les sections <Directory>
et <Files>
. <Location
/>
constitue une exception à cette règle et permet d'appliquer
aisément une configuration à l'ensemble du serveur.
Pour toutes les requêtes originales (non mandatées), l'argument
URL est un chemin d'URL de la forme
/chemin/
. Aucun protocole, nom d'hôte, port, ou chaîne
de requête ne doivent apparaître. Pour les requêtes mandatées, l'URL
spécifiée doit être de la forme
protocole://nom_serveur/chemin
, et vous devez inclure
le préfixe.
L'URL peut contenir des caractères génériques. Dans une chaîne
avec caractères génériques, ?
correspond à un caractère
quelconque, et *
à toute chaîne de caractères. Les
caractères génériques ne peuvent pas remplacer un / dans le chemin
URL.
On peut également utiliser les Expressions
rationnelles, moyennant l'addition d'un caractère
~
. Par exemple :
<Location ~ "/(extra|special)/data">
concernerait les URLs contenant les sous-chaîne
/extra/data
ou /special/data
. La directive
<LocationMatch>
présente un comportement identique à la version avec expressions
rationnelles de la directive <Location>
.
La directive <Location>
s'utilise principalement avec la directive SetHandler
. Par exemple, pour activer les
requêtes d'état, mais ne les autoriser que depuis des navigateurs
appartenant au domaine example.com
, vous pouvez
utiliser :
<Location /status>
SetHandler server-status
Order Deny,Allow
Deny from all
Allow from .example.com
</Location>
La signification du caractère slash dépend de l'endroit où il
se trouve dans l'URL. Les utilisateurs peuvent être habitués à
son comportement dans le système de fichiers où plusieurs slashes
successifs sont souvent réduits à un slash unique (en d'autres
termes, /home///foo
est identique à
/home/foo
). Dans l'espace de nommage des URLs, ce
n'est cependant pas toujours le cas. Pour la directive <LocationMatch>
et la
version avec expressions rationnelles de la directive <Location>
, vous devez spécifier
explicitement les slashes multiples si telle est votre
intention.
Par exemple, <LocationMatch ^/abc>
va
correspondre à l'URL /abc
mais pas à l'URL
//abc
. La directive <Location>
sans expression rationnelle se comporte de
la même manière lorsqu'elle est utilisée pour des requêtes
mandatées. En revanche, lorsque la directive <Location>
sans expression rationnelle
est utilisée pour des requêtes non mandatées, elle fera
correspondre implicitement les slashes multiples à des slashes
uniques. Par exemple, si vous spécifiez <Location
/abc/def>
, une requête de la forme
/abc//def
correspondra.
Description: | N'applique les directives contenues qu'aux URLs correspondant à une expression rationnelle |
---|---|
Syntaxe: | <LocationMatch
regex> ... </LocationMatch> |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive <LocationMatch>
limite la portée des directives contenues à l'URL spécifiée, de
manière identique à la directive <Location>
. Mais son argument permettant de
spécifier les URLs concernées est une expression rationnelle au lieu d'une simple
chaîne de caractères. Par exemple :
<LocationMatch "/(extra|special)/data">
correspondrait à toute URL contenant les sous-chaînes
/extra/data
ou /special/data
.
Description: | Contrôle la verbosité du journal des erreurs |
---|---|
Syntaxe: | LogLevel niveau |
Défaut: | LogLevel warn |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive LogLevel
permet d'ajuster la
verbosité des messages enregistrés dans les journaux d'erreur (voir
la directive ErrorLog
directive). Les niveaux disponibles sont présentés
ci-après, par ordre de criticité décroissante :
Niveau | Description | Exemple |
---|---|---|
emerg |
Urgences - le système est inutilisable. | "Child cannot open lock file. Exiting" |
alert |
Des mesures doivent être prises immédiatement. | "getpwuid: couldn't determine user name from uid" |
crit |
Conditions critiques. | "socket: Failed to get a socket, exiting child" |
error |
Erreurs. | "Premature end of script headers" |
warn |
Avertissements. | "child process 1234 did not exit, sending another SIGHUP" |
notice |
Evènement important mais normal. | "httpd: caught SIGBUS, attempting to dump core in ..." |
info |
Informations. | "Server seems busy, (you may need to increase StartServers, or Min/MaxSpareServers)..." |
debug |
Messages de débogage. | "Opening config file ..." |
Lorsqu'un niveau particulier est spécifié, les messages de tous
les autres niveaux de criticité supérieure seront aussi enregistrés.
Par exemple, si LogLevel info
est spécifié,
les messages de niveaux notice
et warn
seront aussi émis.
Il est recommandé d'utiliser un niveau crit
ou
inférieur.
Par exemple :
LogLevel notice
Si la journalisation s'effectue directement dans un fichier,
les messages de niveau notice
ne peuvent pas être
supprimés et sont donc toujours journalisés. Cependant, ceci ne
s'applique pas lorsque la journalisation s'effectue vers
syslog
.
Description: | Nombre de requêtes permises pour une connexion persistante |
---|---|
Syntaxe: | MaxKeepAliveRequests nombre |
Défaut: | MaxKeepAliveRequests 100 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive MaxKeepAliveRequests
permet
de limiter le nombre de requêtes autorisées par connexion lorsque
KeepAlive
est à "on". Si sa
valeur est 0
, le nombre de requêtes autorisées est
illimité. Il est recommandé de définir une valeur assez haute pour
des performances du serveur maximales.
Par exemple :
MaxKeepAliveRequests 500
Description: | Nombre de segments de données autorisé avant le renvoi de l'intégralité de la ressource |
---|---|
Syntaxe: | MaxRanges default | unlimited | none | nombre de segments |
Défaut: | MaxRanges 200 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible depuis la version 2.2.21 du serveur HTTP Apache |
La directive MaxRanges
permet de limiter
le nombre de segments de données que le serveur va renvoyer au
client. Si un nombre de segments plus important est demandé, la
ressource sera renvoyée dans son intégralité.
Description: | Définit une adresse IP pour les serveurs virtuels à base de nom |
---|---|
Syntaxe: | NameVirtualHost adresse[:port] |
Contexte: | configuration du serveur |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive NameVirtualHost
est
obligatoire si vous envisagez de configurer des serveurs virtuels par nom.
Bien que adresse puisse être un nom d'hôte, il est recommandé d'utiliser plutôt une adresse IP et un port, dans le style
NameVirtualHost 111.22.33.44:80
La directive NameVirtualHost
vous permet
de spécifier l'adresse IP sur laquelle le serveur recevra des
requêtes pour des serveurs virtuels basés sur le nom. Il s'agit en
général de l'adresse à laquelle correspondent vos noms de serveurs
virtuels basés sur le nom. Dans le cas où un par-feu ou autre
mandataire reçoit les requêtes et les fait suivre au serveur avec
une adresse IP différente, vous devez spécifier l'adresse IP de
l'interface physique du serveur qui traite les requêtes. Si vous
avez plusieurs serveurs virtuels basés sur le nom avec plusieurs
adresses, utilisez une directive pour chaque adresse.
Notez que le "serveur principal" et tout serveur
_default_
ne seront jamais
sollicités pour une requête vers une adresse
NameVirtualHost
(à moins que pour une
raison ou pour une autre, vous spécifiiez un
NameVirtualHost
sans définir de
VirtualHost
s pour cette adresse).
Vous pouvez également ajouter un numéro de port sur lequel les serveurs virtuels basés sur le nom répondront, comme
NameVirtualHost 111.22.33.44:8080
Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets, comme dans l'exemple suivant :
NameVirtualHost [2001:db8::a00:20ff:fea7:ccea]:8080
Pour recevoir les requêtes sur toutes les interfaces, vous pouvez
utiliser comme argument *:80
, ou *
dans le
cas où vous écoutez sur plusieurs ports et souhaitez vraiment que le
serveur réponde sur chacun d'entre eux avec un jeu de serveurs
virtuels particulier.
NameVirtualHost *:80
<VirtualHost>
Notez que l'argument de la directive <VirtualHost>
doit être identique à
l'argument de la directive NameVirtualHost
.
NameVirtualHost 1.2.3.4:80
<VirtualHost 1.2.3.4:80>
# ...
</VirtualHost>
Description: | Définit les fonctionnalités disponibles pour un répertoire particulier |
---|---|
Syntaxe: | Options
[+|-]option [[+|-]option] ... |
Défaut: | Options All |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | Options |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive Options
permet de définir
les fonctionnalités de serveur disponibles pour un répertoire
particulier.
option peut être défini à None
, auquel
cas aucune fonctionnalité spécifique n'est activée, ou comprendre
une ou plusieurs des options suivantes :
All
MultiViews
. il s'agit
de la configuration par défaut.ExecCGI
mod_cgi
est permise.FollowSymLinks
Bien que le serveur suive les liens symboliques, il ne modifie
pas le nom de chemin concerné défini par la section
<Directory>
.
Les options FollowSymLinks
et
SymLinksIfOwnerMatch
ne fonctionnent que dans les
sections <Directory>
ou les fichiers
.htaccess
.
Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où l'on utilise effectivement ce chemin.
Includes
mod_include
sont autorisées.IncludesNOEXEC
#exec
cmd
et #exec cgi
sont désactivées.
L'utilisation de #include virtual
pour les scripts
CGI est cependant toujours possible depuis des répertoires
définis par ScriptAlias
.Indexes
DirectoryIndex
(par
exemple index.html
) n'est défini pour ce
répertoire, le module mod_autoindex
va renvoyer
un listing formaté du répertoire.MultiViews
mod_negotiation
sont autorisées.SymLinksIfOwnerMatch
Les options FollowSymLinks
et
SymLinksIfOwnerMatch
ne fonctionnent que dans les
sections <Directory>
ou les fichiers
.htaccess
.
Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où l'on utilise effectivement ce chemin.
Normalement, si plusieurs directives
Options
peuvent s'appliquer à un répertoire,
c'est la plus spécifique qui est utilisée et les autres sont
ignorées ; les options ne sont pas fusionnées (voir comment les sections sont
fusionnées). Elles le sont cependant si toutes les
options de la directive Options
sont
précédées d'un symbole +
ou -
. Toute
option précédée d'un +
est ajoutée à la liste des
options courantes de manière forcée et toute option précédée d'un
-
est supprimée de la liste des options courantes de la
même manière.
Mélanger des Options
avec +
ou -
avec des Options
sans
+
ou -
constitue une erreur de syntaxe, et
peut résulter en des comportements inattendus.
Par exemple, sans aucun symbole +
et -
:
<Directory /web/docs>
Options Indexes FollowSymLinks
</Directory>
<Directory /web/docs/spec>
Options Includes
</Directory>
ici, seule l'option Includes
sera prise en compte
pour le répertoire /web/docs/spec
. Par contre, si la
seconde directive Options
utilise les
symboles +
et -
:
<Directory /web/docs>
Options Indexes FollowSymLinks
</Directory>
<Directory /web/docs/spec>
Options +Includes -Indexes
</Directory>
alors, les options FollowSymLinks
et
Includes
seront prises en compte pour le répertoire
/web/docs/spec
.
L'utilisation de -IncludesNOEXEC
ou
-Includes
désactive complètement les inclusions côté
serveur sans tenir compte des définitions précédentes.
En l'absence de toute définition d'options, la valeur par défaut
est All
.
Description: | Protocole pour une socket d'écoute |
---|---|
Syntaxe: | Protocol protocole |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible depuis la version 2.1.5 d'Apache, mais uniquement depuis la version 2.3.3 sous Windows. |
Cette directive permet de spécifier le protocole utilisé pour une
socket d'écoute particulière. Le protocole sert à déterminer quel
module doit traiter une requête, et d'appliquer les optimisations
spécifiques au protocole via la directive
AcceptFilter
.
Vous ne devez définir le protocole que si vous travaillez avec
des ports non standards ; dans le cas général, le protocole
http
est associé au port 80 et le protocole
https
au port 443.
Par exemple, si vous travaillez avec le protocole
https
sur un port non standard, spécifiez le protocole
de manière explicite :
Protocol https
Vous pouvez aussi spécifier le protocole via la directive
Listen
.
AcceptFilter
Listen
Description: | Détermine les utilisateurs authentifiés autorisés à accéder à une ressource |
---|---|
Syntaxe: | Require nom entité [nom entité] ... |
Contexte: | répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | AuthConfig |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive permet de déterminer les utilisateurs
authentifiés autorisés à accéder à une ressource. De multiples
instances de cette directive se combinent entre elles avec un "OU"
logique, si bien qu'un utilisateur qui convient à une ligne
Require
reçoit l'autorisation d'accès.
Les restrictions
sont traitées par les modules d'autorisation. Voici quelques
exemples de syntaxes autorisées par mod_authz_user
et mod_authz_groupfile
:
Require user identifiant_utilisateur
[identifiant_utilisateur]
...
Require group nom_groupe [nom_groupe]
...
Require valid-user
D'autres modules d'autorisation comme
mod_authnz_ldap
, mod_authz_dbm
, et
mod_authz_owner
implémentent les options de la
directive Require.
La directive Require
doit être associée
aux directives AuthName
et
AuthType
, ainsi qu'à des
directives telles que AuthUserFile
et AuthGroupFile
(pour la
définition des utilisateurs et des groupes) afin de pouvoir
fonctionner correctement. Exemple :
AuthType Basic
AuthName "Ressource à accès restreint"
AuthUserFile /web/users
AuthGroupFile /web/groups
Require group admin
Les contrôles d'accès appliqués de cette manière sont effectifs
pour toutes les méthodes HTTP. C'est en général
ce que l'on souhaite. Si vous désirez n'appliquer les
contrôles d'accès que pour certaines méthodes, tout en laissant les
autres méthodes sans protection, vous devez placer la directive
Require
à l'intérieur d'une section
<Limit>
.
Si la directive Require
est utilisée
conjointement avec les directives Allow
ou Deny
, l'interaction entre les
différentes restrictions imposées est contrôlée par la directive
Satisfy
.
L'exemple suivant montre comment utiliser la directive Satisfy
pour désactiver les contrôles
d'accès dans un sous-répertoire d'un répertoire protégé. Cette
technique doit être utilisée avec précautions, car elle va aussi
désactiver tout contrôle d'accès imposé par
mod_authz_host
.
<Directory /chemin/vers/protégé/>
Require user david
</Directory>
<Directory /chemin/vers/protégé/non-protégé>
# Tous les contrôle d'accès et authentifications sont
# désactivés pour ce répertoire
Satisfy Any
Allow from all
</Directory>
Description: | Limite le temps CPU alloué aux processus initiés par les processus enfants d'Apache |
---|---|
Syntaxe: | RLimitCPU secondes|max [secondes|max] |
Défaut: | Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système
d'exploitation |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit max
pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que root
, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.
Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées vers un programme.
Les limites de ressources CPU sont exprimées en secondes par processus.
Description: | Limite la mémoire allouée aux processus initiés par les processus enfants d'Apache |
---|---|
Syntaxe: | RLimitMEM octets|max [octets|max] |
Défaut: | Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système
d'exploitation |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit max
pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que root
, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.
Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées vers un programme.
Les limites de ressources mémoire sont exprimées en octets par processus.
Description: | Limite le nombre de processus qui peuvent être initiés par les processus initiés par les processus enfants d'Apache |
---|---|
Syntaxe: | RLimitNPROC nombre|max [nombre|max] |
Défaut: | Unset; uses operating system defaults |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit max
pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que root
, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.
Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées vers un programme.
Les limites des processus contrôlent le nombre de processus par utilisateur.
Si les processus CGI s'exécutent sous le même
utilisateur que celui du serveur web, cette
directive va limiter le nombre de processus que le serveur
pourra lui-même créer. La présence de messages
cannot fork
dans le journal des
erreurs indiquera que la limite est atteinte.
Description: | Interaction entre les contrôles d'accès par hôte et l'authentification des utilisateurs |
---|---|
Syntaxe: | Satisfy Any|All |
Défaut: | Satisfy All |
Contexte: | répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | AuthConfig |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Influencé par les sections <Limit> et <LimitExcept> dans les versions 2.0.51 et
supérieures |
Cette directive permet de définir la politique d'accès lorsque
les directives Allow
et Require
sont utilisées conjointement.
L'argument prend pour valeur All
ou Any
.
Cette directive ne s'avère utile que dans le cas où l'accès à une
zone particulière est contrôlé à la fois par une authentification
utilisateur/mot de passe et par l'adresse IP du client.
Avec la valeur par défaut de l'argument (All
), le
client doit d'abord satisfaire à la condition d'accès en fonction de
son adresse IP, puis fournir un couple utilisateur/mot de
passe valide. Si l'argument est Any
, le client se verra
accorder l'accès s'il satisfait à au moins une des conditions d'accès
: adresse IP et/ou un couple utilisateur/mot de passe valides. On
peut utiliser cette valeur pour restreindre l'accès à une zone à
l'aide d'un mot de passe, mais laisser cette zone en accès libre
pour les clients possédant certaines adresses IP.
Par exemple, si vous souhaitez accorder un accès sans restriction à une portion de votre site web aux clients de votre réseau, mais n'accorder cet accès aux clients à l'extérieur de votre réseau qu'en échange d'un mot de passe, vous pouvez utiliser une configuration de ce style :
Require valid-user
Order allow,deny
Allow from 192.168.1
Satisfy Any
Depuis la version 2.0.51, les directives
Satisfy
peuvent être limitées à certaines
méthodes particulières à l'aide des sections <Limit>
et <LimitExcept>
.
Description: | Permet de localiser l'interpréteur des scripts CGI |
---|---|
Syntaxe: | ScriptInterpreterSource Registry|Registry-Strict|Script |
Défaut: | ScriptInterpreterSource Script |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Win32 seulement ;
l'option Registry-Strict est disponible dans les versions
2.0 et supérieures d'Apache |
Cette directive permet de contrôler la méthode qu'utilise Apache
pour trouver l'interpréteur destiné à exécuter les scripts CGI. La
définition par défaut est Script
: ceci indique à
Apache qu'il doit utiliser l'interpréteur précisé dans la ligne
shebang du script (la première ligne, commençant par
#!
). Sur les systèmes Win32, cette ligne ressemble
souvent à ceci :
#!C:/Perl/bin/perl.exe
ou simplement, dans le cas où perl
est dans le
PATH
:
#!perl
Avec ScriptInterpreterSource Registry
, Windows va
effectuer une recherche dans l'arborescence
HKEY_CLASSES_ROOT
de la base de registre avec comme
mot-clé l'extension du fichier contenant le script (par exemple
.pl
). C'est la commande définie par la sous-clé de
registre Shell\ExecCGI\Command
ou, si elle n'existe
pas, la sous-clé Shell\Open\Command
qui est utilisée
pour ouvrir le fichier du script. Si ces clés de registre ne sont
pas trouvées, Apache utilise la méthode de l'option
Script
.
Par exemple, pour que les scripts possédant l'extension .pl soient traités par perl, la ligne du registre doit être :
HKEY_CLASSES_ROOT\.pl\Shell\ExecCGI\Command\(Default)
=> C:\Perl\bin\perl.exe -wT
Soyez prudent si vous utilisez ScriptInterpreterSource
Registry
avec des répertoires faisant l'objet d'un ScriptAlias
, car Apache va essayer
d'exécuter tous les fichiers contenus dans
celui-ci. L'option Registry
peut causer des appels de
programmes non voulus sur des fichiers non destinés à être exécutés.
Par exemple, la commande par défaut open sur les fichiers
.htm
sur la plupart des systèmes Windows va lancer
Microsoft Internet Explorer ; ainsi, toute requête HTTP pour un
fichier .htm
situé dans le répertoire des scripts
va lancer le navigateur en arrière-plan sur le serveur, ce qui a
toutes les chances de crasher votre système dans les minutes qui
suivent.
L'option Registry-Strict
, apparue avec Apache 2.0,
agit de manière identique à Registry
, mais n'utilise
que la sous-clé Shell\ExecCGI\Command
. La présence de
la clé ExecCGI
n'étant pas systématique, Elle doit être
définie manuellement dans le registre Windows et évite ainsi tout
appel de programme accidentel sur votre système.
Description: | L'adresse électronique que le serveur inclut dans les messages d'erreur envoyés au client |
---|---|
Syntaxe: | ServerAdmin adresse électronique|URL |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive ServerAdmin
permet de définir
l'adresse de contact que le serveur va inclure dans tout message
d'erreur qu'il envoie au client. Si le programme httpd
ne reconnait pas l'argument fourni comme une URL, il suppose que
c'est une adresse électronique, et lui ajoute le préfixe
mailto:
dans les cibles des hyperliens. Il est
cependant recommandé d'utiliser exclusivement une adresse
électronique, car de nombreux scripts CGI considèrent ceci comme
implicite. Si vous utilisez une URL, elle doit pointer vers un autre
serveur que vous contrôlez. Dans le cas contraire, les utilisateurs
seraient dans l'impossibilité de vous contacter en cas de problème.
Il peut s'avérer utile de définir une adresse dédiée à l'administration du serveur, par exemple :
ServerAdmin www-admin@foo.example.com
car les utilisateurs ne mentionnent pas systématiquement le serveur dont ils parlent !
Description: | Autres noms d'un serveur utilisables pour atteindre des serveurs virtuels à base de nom |
---|---|
Syntaxe: | ServerAlias nom serveur [nom serveur]
... |
Contexte: | serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive ServerAlias
permet de définir
les noms alternatifs d'un serveur utilisables pour atteindre des serveurs virtuels à base de
nom. La directive ServerAlias
peut
contenir des caractères génériques, si nécessaire.
<VirtualHost *:80>
ServerName serveur.domaine.com
ServerAlias serveur serveur2.domaine.com serveur2
ServerAlias *.example.com
UseCanonicalName Off
# ...
</VirtualHost>
La recherche du serveur virtuel à base de nom qui correspond le
mieux s'effectue selon l'ordre d'apparition des sections <virtualhost>
dans le fichier
de configuration. Le premier serveur virtuel dont le ServerName
ou le ServerAlias
correspond est choisi, sans
préférence si le nom contient des caractères génériques ou pas.
Tous les noms spécifiés au sein d'une section
VirtualHost
sont traités comme un
ServerAlias
(sans caractères génériques).
Description: | Nom d'hôte et port que le serveur utilise pour s'authentifier lui-même |
---|---|
Syntaxe: | ServerName [protocole://]nom de domaine
entièrement qualifié[:port] |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Dans la version 2.0, cette directive remplace la
fonctionnalité de la directive Port de la version
1.3. |
La directive ServerName
permet de définir
les protocole, nom d'hôte et port d'une requête que le serveur
utilise pour s'authentifier lui-même. Ceci est utile lors de la
création de redirections d'URLs.
La directive ServerName
permet aussi
(éventuellement en conjonction avec la directive
ServerAlias
) d'identifier de manière unique
un serveur virtuel, lorsqu'elle est utilisée dans un contexte de serveurs virtuels par
noms.
Par exemple, si le nom de la
machine hébergeant le serveur web est
simple.example.com
, la machine possède l'alias
DNS www.example.com
, et si vous voulez que le serveur
web s'identifie avec cet alias, vous devez utilisez la définition
suivante :
ServerName www.example.com
Si la directive ServerName
n'est pas
définie, le serveur tente de déterminer le nom d'hôte en effectuant
une recherche DNS inverse sur son adresse IP. Si la directive
ServerName
ne précise pas de port, le serveur
utilisera celui de la requête entrante. Il est recommandé de
spécifier un nom d'hôte et un port spécifiques à l'aide de la
directive ServerName
pour une fiabilité
optimale et à titre préventif.
Si vous définissez des serveurs virtuels à base de
nom, une directive ServerName
située à
l'intérieur d'une section <VirtualHost>
spécifiera quel nom d'hôte
doit apparaître dans l'en-tête de requête Host:
pour
pouvoir atteindre ce serveur virtuel.
Parfois, le serveur s'exécute en amont d'un dispositif qui
implémente SSL, comme un mandataire inverse, un répartiteur de
charge ou un boîtier dédié SSL. Dans ce cas, spécifiez le protocole
https://
et le port auquel les clients se connectent
dans la directive ServerName
, afin de
s'assurer que le serveur génère correctement ses URLs
d'auto-identification.
Voir la description des directives UseCanonicalName
et UseCanonicalPhysicalPort
pour les
définitions qui permettent de déterminer si les URLs
auto-identifiantes (par exemple via le module
mod_dir
) vont faire référence au port spécifié, ou
au port indiqué dans la requête du client.
Description: | Nom de chemin d'URL hérité pour un serveur virtuel à base de nom accédé par un navigateur incompatible |
---|---|
Syntaxe: | ServerPath chemin d'URL |
Contexte: | serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive ServerPath
permet de définir
le nom de chemin d'URL hérité d'un hôte, à utiliser avec les serveurs virtuels à base de nom.
Description: | Racine du répertoire d'installation du serveur |
---|---|
Syntaxe: | ServerRoot chemin de répertoire |
Défaut: | ServerRoot /usr/local/apache |
Contexte: | configuration du serveur |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive ServerRoot
permet de définir
le répertoire dans lequel le serveur est installé. En particulier,
il contiendra les sous-répertoires conf/
et
logs/
. Les chemins relatifs indiqués dans les autres
directives (comme Include
ou LoadModule
) seront définis par
rapport à ce répertoire.
ServerRoot /home/httpd
-d
options de httpd
ServerRoot
Description: | Définit un pied de page pour les documents générés par le serveur |
---|---|
Syntaxe: | ServerSignature On|Off|EMail |
Défaut: | ServerSignature Off |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | All |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive ServerSignature
permet de
définir une ligne de pied de page fixe pour les documents générés
par le serveur (messages d'erreur, listings de répertoires ftp de
mod_proxy
, sorties de mod_info
,
etc...). Dans le cas d'une chaîne de mandataires, l'utilisateur n'a
souvent aucun moyen de déterminer lequel des mandataires chaînés a
généré un message d'erreur, et c'est une des raisons pour lesquelles
on peut être amené à ajouter un tel pied de page.
La valeur par défaut Off
supprime la ligne de pied
de page (et est ainsi compatible avec le comportement des
versions 1.2 et antérieures d'Apache). la valeur On
ajoute simplement une ligne contenant le numéro de version du
serveur ainsi que le nom du serveur virtuel issu de la directive
ServerName
, alors que la valeur
EMail
ajoute en plus une référence "mailto:" à
l'administrateur du document référencé issu la directive
ServerAdmin
.
Depuis la version 2.0.44, les détails à propos du numéro de
version du serveur sont contrôlés à l'aide de la directive
ServerTokens
.
Description: | Configure l'en-tête Server de la réponse
HTTP |
---|---|
Syntaxe: | ServerTokens Major|Minor|Min[imal]|Prod[uctOnly]|OS|Full |
Défaut: | ServerTokens Full |
Contexte: | configuration du serveur |
Statut: | Core |
Module: | core |
Cette directive permet de contrôler le contenu de l'en-tête
Server
inclus dans la réponse envoyée au client : cet
en-tête peut contenir le type de système d'exploitation du serveur,
ainsi que des informations à propos des modules compilés avec le
serveur.
ServerTokens Prod[uctOnly]
Server:
Apache
ServerTokens Major
Server:
Apache/2
ServerTokens Minor
Server:
Apache/2.0
ServerTokens Min[imal]
Server:
Apache/2.0.41
ServerTokens OS
Server:
Apache/2.0.41 (Unix)
ServerTokens Full
(valeur par défaut)Server:
Apache/2.0.41 (Unix) PHP/4.2.2 MyMod/1.2
Cette définition s'applique à l'ensemble du serveur et ne peut être activée ou désactivée pour tel ou tel serveur virtuel.
Dans les versions postérieures à 2.0.44, cette directive contrôle
également les informations fournies par la directive ServerSignature
.
Description: | Force le traitement des fichiers spécifiés par un gestionnaire particulier |
---|---|
Syntaxe: | SetHandler nom gestionnaire|None |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Intégré dans le noyau d'Apache depuis la version 2.0 |
Lorsqu'elle se situe à l'intérieur d'un fichier
.htaccess
, ou d'une section <Directory>
ou <Location>
, cette directive force le
traitement de tous les fichiers spécifiés par le gestionnaire défini par l'argument
nom gestionnaire. Par exemple, dans le cas d'un
répertoire dont vous voulez interpréter le contenu comme des
fichiers de règles d'images cliquables, sans tenir compte des
extensions, vous pouvez ajouter la ligne suivante dans un fichier
.htaccess
de ce répertoire :
SetHandler imap-file
Autre exemple : si vous voulez que le serveur affiche un
compte-rendu d'état chaque fois qu'une URL du type http://nom
serveur/status
est appelée, vous pouvez ajouter ceci dans
httpd.conf
:
<Location /status>
SetHandler server-status
</Location>
Vous pouvez écraser la définition antérieure d'une directive
SetHandler
en utilisant la valeur
None
.
Description: | Définit les filtres par lesquels vont passer les requêtes client et les données POST |
---|---|
Syntaxe: | SetInputFilter filtre[;filtre...] |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive SetInputFilter
permet de
définir le ou les filtres par lesquels vont passer les requêtes
client et les données POST au moment où le serveur les reçoit. Cette
définition vient en ajout à tout autre filtre défini en
quelqu'endroit que ce soit, y compris via la directive AddInputFilter
.
Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.
Description: | Définit les filtres par lesquels vont passer les réponses du serveur |
---|---|
Syntaxe: | SetOutputFilter filtre[;filtre...] |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire, .htaccess |
AllowOverride: | FileInfo |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive SetOutputFilter
permet de
définir les filtres par lesquels vont passer les réponses du serveur
avant d'être envoyées au client. Cette définition vient en ajout à
tout autre filtre défini en quelqu'endroit que ce soit, y compris
via la directive AddOutputFilter
.
Par exemple, la configuration suivante va traiter tous les
fichiers du répertoire /www/data/
comme des inclusions
côté serveur (SSI) :
<Directory /www/data/>
SetOutputFilter INCLUDES
</Directory>
Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.
Description: | Active ou désactive la fonctionnalité suEXEC |
---|---|
Syntaxe: | Suexec On|Off |
Défaut: | On si le binaire suexec existe avec un mode et un propriétaire
appropriés, Off dans le cas contraire |
Contexte: | configuration du serveur |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible depuis la version 2.2.18 d'Apache httpd |
Lorsque cette directive est définie à On, le démarrage du serveur échouera si le binaire suexec n'existe pas, ou possède un mode de fichier ou un propriétaire invalides.
Lorsque cette directive est définie à Off, la fonctionnalité suEXEC est désactivée, même si le binaire suexec existe et possède un mode de fichier et un propriétaire valides.
Description: | Temps pendant lequel le serveur va attendre certains évènements avant de considérer qu'une requête a échoué |
---|---|
Syntaxe: | TimeOut secondes |
Défaut: | TimeOut 300 |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
La directive TimeOut
permet
de définir le temps maximum pendant lequel Apache va attendre des
entrées/sorties dans diverses circonstances :
mod_cgi
, le temps maximum
d'attente avant la sortie des données d'un script CGI.mod_ext_filter
, le temps maximum
d'attente avant la sortie des données d'un processus de
filtrage.mod_proxy
, la valeur du délai par défaut
si la directive ProxyTimeout
n'a pas été
définie.Description: | Détermine le comportement des requêtes
TRACE |
---|---|
Syntaxe: | TraceEnable [on|off|extended] |
Défaut: | TraceEnable on |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel |
Statut: | Core |
Module: | core |
Compatibilité: | Disponible dans les versions 1.3.34, 2.0.55 et supérieures d'Apache |
Cette directive l'emporte sur le comportement de
TRACE
pour le noyau du serveur et
mod_proxy
. La définition par défaut
TraceEnable on
permet des requêtes TRACE
selon la RFC 2616, qui interdit d'ajouter tout corps à la requête.
La définition TraceEnable off
indique au noyau du
serveur et à mod_proxy
de retourner un code
d'erreur 405
(Méthode non autorisée) au client.
En fait, et à des fins de test et de diagnostic seulement, on
peut autoriser l'ajout d'un corps de requête à l'aide de la
définition non standard TraceEnable extended
. Le noyau
du serveur (dans le cas d'un serveur d'origine) va limiter la taille
du corps de requête à 64k (plus 8k pour les en-têtes de
fractionnement si Transfer-Encoding: chunked
est
utilisé). Le noyau du serveur va reproduire l'ensemble des en-têtes,
y compris les en-têtes de fractionnement avec le corps de la
réponse. Dans le cas d'un serveur mandataire, la taille du corps de
requête n'est pas limitée à 64k.
Description: | Définit la manière dont le serveur détermine son propre nom et son port |
---|---|
Syntaxe: | UseCanonicalName On|Off|DNS |
Défaut: | UseCanonicalName Off |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire |
Statut: | Core |
Module: | core |
Dans de nombreuses situations, Apache doit construire une URL
auto-identifiante -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec UseCanonicalName
On
, Apache va utiliser le nom d'hôte et le port spécifiés par
la directive ServerName
pour
construire le nom canonique du serveur. Ce nom est utilisé dans
toutes les URLs auto-identifiantes, et affecté aux variables
SERVER_NAME
et SERVER_PORT
dans les
programmes CGI.
Avec UseCanonicalName Off
, Apache va construire ses
URLs auto-identifiantes à l'aide du nom d'hôte et du port fournis
par le client, si ce dernier en a fourni un (dans la négative,
Apache utilisera le nom canonique, de la même manière que
ci-dessus). Ces valeurs sont les mêmes que celles qui sont utilisées
pour implémenter les serveurs virtuels par
nom, et sont disponibles avec les mêmes clients. De même, les
variables CGI SERVER_NAME
et SERVER_PORT
seront affectées des valeurs fournies par le client.
Cette directive peut s'avérer utile, par exemple, sur un serveur
intranet auquel les utilisateurs se connectent en utilisant des noms
courts tels que www
. Si les utilisateurs tapent un nom
court suivi d'une URL qui fait référence à un répertoire, comme
http://www/splat
, sans le slash terminal, vous
remarquerez qu'Apache va les rediriger vers
http://www.domain.com/splat/
. Si vous avez activé
l'authentification, ceci va obliger l'utilisateur à s'authentifier
deux fois (une première fois pour www
et une seconde
fois pour www.domain.com
-- voir la
foire aux questions sur ce sujet pour plus d'informations). Par
contre, si UseCanonicalName
est définie à
Off
, Apache redirigera l'utilisateur vers
http://www/splat/
.
Pour l'hébergement virtuel en masse par adresse IP, on
utilise une troisième option, UseCanonicalName
DNS
, pour supporter les clients anciens qui ne
fournissent pas d'en-tête Host:
. Apache effectue alors
une recherche DNS inverse sur l'adresse IP du serveur auquel le
client s'est connecté afin de construire ses URLs
auto-identifiantes.
Les programmes CGI risquent d'être perturbés par cette option
s'ils tiennent compte de la variable SERVER_NAME
. Le
client est pratiquement libre de fournir la valeur qu'il veut comme
nom d'hôte. Mais si le programme CGI n'utilise
SERVER_NAME
que pour construire des URLs
auto-identifiantes, il ne devrait pas y avoir de problème.
Description: | Définit la manière dont le serveur détermine son propre nom et son port |
---|---|
Syntaxe: | UseCanonicalPhysicalPort On|Off |
Défaut: | UseCanonicalPhysicalPort Off |
Contexte: | configuration du serveur, serveur virtuel, répertoire |
Statut: | Core |
Module: | core |
Dans de nombreuses situations, Apache doit construire une URL
auto-identifiante -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec UseCanonicalPhysicalPort
On
, Apache va fournir le numéro de port physique réel utilisé
par la requête en tant que port potentiel, pour construire le port
canonique afin que le serveur puisse alimenter la directive
UseCanonicalName
. Avec
UseCanonicalPhysicalPort Off
, Apache n'utilisera pas le
numéro de port physique réel, mais au contraire se référera aux
informations de configuration pour construire un numéro de port
valide.
L'ordre dans lequel s'effectue la recherche du port est le
suivant :
UseCanonicalName On
Servername
UseCanonicalName Off | DNS
Host:
Servername
Avec UseCanonicalPhysicalPort Off
, on reprend
l'ordre ci-dessus en supprimant "Port physique".
Description: | Contient des directives qui ne s'appliquent qu'à un nom d'hôte spécifique ou à une adresse IP |
---|---|
Syntaxe: | <VirtualHost
adresse IP[:port] [adresse
IP[:port]] ...> ...
</VirtualHost> |
Contexte: | configuration du serveur |
Statut: | Core |
Module: | core |
Les balises <VirtualHost>
et
</VirtualHost>
permettent de rassembler un groupe
de directives qui ne s'appliquent qu'à un serveur virtuel
particulier. Toute directive autorisée dans un contexte de serveur
virtuel peut être utilisée. Lorsque le serveur reçoit un requête
pour un document hébergé par un serveur virtuel particulier, il
applique les directives de configuration rassemblées dans la section
<VirtualHost>
. adresse
IP peut être :
*
, qui n'est utilisé qu'en
combinaison avec NameVirtualHost *
pour intercepter
toutes les adresses IP ; ou_default_
, qui n'est
utilisée qu'avec l'hébergement virtuel à base d'adresse IP pour
intercepter les adresses IP qui ne correspondent à aucun serveur
virtuel.
<VirtualHost 10.1.2.3:80>
ServerAdmin webmaster@host.example.com
DocumentRoot /www/docs/host.example.com
ServerName host.example.com
ErrorLog logs/host.example.com-error_log
TransferLog logs/host.example.com-access_log
</VirtualHost>
Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets car dans le cas contraire, un éventuel port optionnel ne pourrait pas être déterminé. Voici un exemple de serveur virtuel avec adresse IPv6 :
<VirtualHost [2001:db8::a00:20ff:fea7:ccea]:80>
ServerAdmin webmaster@host.example.com
DocumentRoot /www/docs/host.example.com
ServerName host.example.com
ErrorLog logs/host.example.com-error_log
TransferLog logs/host.example.com-access_log
</VirtualHost>
Chaque serveur virtuel doit correspondre à une adresse IP, un
port ou un nom d'hôte spécifique ; dans le premier cas, le serveur
doit être configuré pour recevoir les paquets IP de plusieurs
adresses (si le serveur n'a qu'une interface réseau, on peut
utiliser à cet effet la commande ifconfig alias
-- si
votre système d'exploitation le permet).
L'utilisation de la directive <VirtualHost>
n'affecte en rien les
adresses IP sur lesquelles Apache est en écoute. Vous devez vous
assurer que les adresses des serveurs virtuels sont bien incluses
dans la liste des adresses précisées par la directive Listen
.
Avec l'hébergement virtuel à base d'adresse IP, on peut utiliser
le nom spécial _default_
, auquel cas le serveur virtuel
considéré interceptera toute adresse IP qui n'est pas explicitement
associée à un autre serveur virtuel. En l'absence de serveur virtuel
associé à _default_
, et si l'adresse IP demandée ne
correspond à aucun serveur virtuel, c'est la configuration du
serveur "principal" qui sera utilisée, c'est à dire l'ensemble des
définitions situées en dehors de toute section VirtualHost (Notez
cependant que toute adresse IP correspondant à une directive
NameVirtualHost
n'utilisera ni
la configuration du serveur "principal", ni le serveur virtuel
_default_
. Voir la documentation de l'hébergement virtuel par
nom pour plus de détails).
Vous pouvez spécifier :port
pour modifier le port du
serveur virtuel. S'il n'est pas spécifié, sa valeur par défaut
correspond à celle qui est définie par la dernière directive
Listen
du serveur
principal. Vous pouvez aussi spécifier :*
pour accepter
tous les ports associés à l'adresse du serveur virtuel (c'est une
configuration recommandée lorsqu'on utilise
_default_
).
Tout bloc <VirtualHost>
doit comporter une directive
ServerName
. Dans le cas
contraire, le serveur virtuel héritera de la valeur de la directive
ServerName
issue de la
configuration du serveur principal.
Voir le document sur les conseils à propos de la sécurité pour une description détaillée des raisons pour lesquelles la sécurité de votre serveur pourrait être compromise, si le répertoire contenant les fichiers journaux est inscriptible par tout autre utilisateur que celui qui démarre le serveur.